Tribunes : l'expression libre de nos lecteurs

                

C’est à dire...

La chronique de Vincent Meyer du 1er décembre 2023

Bien sûr, il est possible d’imaginer que l’Homo sapiens va s’adapter au changement climatique et à toutes ses conséquences tragiques. Ne s’est-il pas adapté à la sédentarité, au travail quotidien pendant des heures, à trois repas par jour, à dormir dans un lit, à remettre son destin collectif à des inconnus ? D’ailleurs, sans qu’ils y prennent garde, nombreux sont ceux qui ont déjà muté. Certains ont le sang chaud, d’autres le nez creux, les yeux plus grands que le ventre, l’estomac dans les talons, le bras long, les mollets d’acier, la langue fourchue. Humanité augmentée, dégénérescence de la race, mutation transhumanistes ?

Plus sérieusement, qui dira les changements invisibles au niveau psychologique, culturel, sociologique ? L’homme mangeait du pain, désormais il mange du sucre. Il allait à la messe, il déserte les églises. Il contemplait les paysages et jouait avec les saisons, il ignore les ciels étoilés et regarde les écrans. Il vivait à l’air libre et échangeait par la parole, il s’enferme entre des murs et communique en numérique. Une adaptation ou un asservissement ? Un progrès en marche ou une addiction stérile ?...

La suite de cet article est réservée aux abonnés numériques. Connectez-vous dans la colonne à droite ou abonnez-vous.

Article publié dans le Crestois du 1er décembre 2023

Haut et bas de page Rubriques FAUCHOT Baptiste

Nous utilisons des cookies sur notre site web. Certains d’entre eux sont essentiels au fonctionnement du site et d’autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience utilisateur (mesure de l'audience). Vous pouvez décider vous-même si vous autorisez ou non ces cookies. Merci de noter que, si vous les rejetez, vous risquez de ne pas pouvoir utiliser l’ensemble des fonctionnalités du site.