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C’est à dire…

La chronique de Vincent Meyer du 2 juin 2023.

Tout va bien. Le beau temps revient. Business as usual. Les tour-opérateurs font le plein et les vols long-courriers sont plus nombreux que jamais. La tension sur les retraites est derrière nous. On aperçoit au loin les JO de 2024. C’est le bout du tunnel. La pandémie s’est effacée, mais aucune leçon n’en a été tirée. La dette est abyssale, mais l’argent coule à flots pour colmater les brèches plutôt que revoir l’ensemble du système. Retrouver la croissance est l’objectif numéro un. Paul Valery disait que « ce qui a été cru par tous, et toujours, et partout, a toutes les chances d’être faux ». Pas étonnant que nous nous enfoncions dans la crise, une crise globale, économique, financière, sociale, environnementale, ontologique...

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Chronique publiée dans Le Crestois du 26 mai 2023

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