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Le féminin pluriel est singulier

"Transitions", la chronique de Vincent Meyer du vendredi 17 juillet 2020.

Il y a bien longtemps, la femme était la détentrice du secret de la procréation. Le mystère de la vie la consacrait comme intermédiaire entre le visible et l’invisible. De ce fait, elle détenait un pouvoir réel conforté par sa connaissance des plantes et des simples.

Tout a basculé quand l’homme a compris le lien entre la fécondité et l’acte sexuel. Les enfants de sa femme sont devenus ses enfants, et sa femme sa propriété. Le monde a évolué sur un mode patriarcal dans lequel l’homme était dédié aux affaires extérieures et à la protection de la famille ou du clan, la femme aux affaires intérieures, aux tâches domestiques et à l’éducation des enfants. Un partage des rôles qui constitue une parenthèse dans l’histoire de l’humanité. Et dont nous commençons à peine à sortir, tant il vrai que ce genre de mutation culturelle et sociologique peut prendre quelques générations...

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Article publié dans Le Crestois du 17 juillet 2020