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"On finira par la fusion de communes"

Entretien avec René Druguet, maire de Plan-de-Baix nouvellement élu, qui a pris ses marques sans trop de difficulté. Il avait été conseiller municipal et adjoint dans le passé.

Nous poursuivons dans nos colonnes, la série d’entretiens avec les maires nouvellement élus. Ils se collettent concrètement désormais à la gestion de leur commune. Aujourd’hui, René Druguet, maire de Plan-de-Baix, nous fait part de son expérience.

Q- Est-ce que vous avez été surpris par ce que vous avez trouvé en prenant vos fonctions ?

R- Non, parce que j’ai été jadis successivement conseiller municipal et adjoint au maire, dans des municipalités différentes. Je n’avais pas été candidat la dernière fois, mais je savais, en gros, comment fonctionne une municipalité. Ce qui est sûr, c’est qu’on a de plus en plus de responsabilités. Malheureusement, il nous faut aussi faire parfois le gendarme pour de petites affaires. Les gens ne veulent pas voir les adjoints. Ils veulent voir le maire.

Q- Vous avez de gros dossiers devant vous?

R- Essentiellement deux. Le futur bâtiment de la mairie. Nous aurions voulu faire de grands réaménagements en agrandissant l’ensemble mairie-école. Mais ça n’est pas possible en raison d’un risque d’instabilité du sol. Donc on devra sans doute déménager la mairie tout en maintenant une école réaménagée sur place et en redonnant un coup de frais à des logements qui ne sont plus utilisés. L’autre gros dossier concerne notre assainissement qui est pour beaucoup à refaire notamment en raison d’une de nos deux stations d’épuration qui, malgré son âge raisonnable - elle a vingt ans- , marche très mal. L’autre qui est une centrale à roseaux située à la Blache fonctionne bien et nous allons nous en inspirer pour notre nouvelle installation.

Q- Vous parliez des logements que vous allez restaurer. Vous avez de la demande?

R- Oh oui, c’est même tout le problème. Il y a dans le village des maisons à vendre qui ne trouvent pas preneurs et donc qui vieillissent mal. En sens inverse, nous avons localement quelques entreprises, comme la?Pensée Sauvage, par exemple, qui emploient pas mal de monde. Donc il y a une demande. Il faudra peut-être un jour que nous songions à acheter des terrains et que nous envisagions une négociation avec des grands bailleurs sociaux pour faire face à ces nouveaux besoins. Mais ça ne peut pas être une priorité maintenant.

La suite de cet entretien à lire dans Le Crestois du 28 novembre 2014.

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