Gigi, le coq et les enfants
On peut en sourire... ou pas. La chronique de René Bergier.
Je sais, vous en avez ras la casquette de tous ces grenouillages politiques sans lesquels vous seriez certainement fiers d’appartenir à un peuple de gens raisonnables (qu’est-ce que vous croyez, il m’arrive parfois de causer sérieux). Aussi je vous propose ce petit moment de détente avec un sujet moins anxiogène… quoique reflétant tout autant les difficultés du vivre ensemble.
Il y a quelque temps, le coq Ricco (paix à son âme) avait dû affronter les juges pour pouvoir faire vibrer ses cordes vocales ; des cocoricos qui déplaisaient fortement à son voisin peu habitué aux bruits de ferme. Heureusement, la justice, ayant considéré que son chant – au même titre que l’odeur du fumier – appartenait au patrimoine rural, lui a donné raison. Plus récemment ce sont près d’une centaine d’enfants de 3 à 11 ans d’une école de la banlieue parisienne, qui ont été privés du terrain leur servant de cour de récréation. Là encore, les voisins se sont plaints de l’ambiance sonore...
Tribune publiée dans Le Crestois du 24 octobre 2025
