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Mollesse oblige

Lettre à Eva, la chronique de Vincent Meyer.

Eva,

Je ne reconnais plus l’été. Les changements de temps me déconcertent. Et je vois bien que la nature s’étonne également. Mais jusque-là, tout va bien ! Par chance, les inondations, les dômes de chaleur, la sécheresse latente indifférente aux pluies diluviennes, c’est plutôt pour les autres. Pour le moment.

Mais qui peut encore penser que la fréquence des catastrophes en tout genre n’est qu’une anomalie passagère ? Et que mises bout à bout, elles ne forment pas le début d’une grande catastrophe, globale, systémique, générale ? Le début de la fin ?

Je te sais lucide sur ce point. Et j’aime que tu saches, en même temps, faire preuve d’un optimisme volontaire, d’une énergie positive, d’un bel allant au quotidien. J’admire ton calme et ta sérénité. Malgré la peur qui suinte de partout et la dramatisation organisée...

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Tribune publiée dans Le Crestois du 20 août 2021