Les actus à découvrir dans le journal de la Vallée

                

Mieux payés mais pas contents...

Colère des maires des petites communes : ils se voient imposer de nouvelles indemnités qui coûtent cher à leurs budgets.

"Ah oui, bien sûr, il y a eu une levée de bouclier à l’association des maires de la Drôme", témoigne le maire d’Omblèze, Gilbert Pourret. Dans la Drôme, c’est sûr, mais partout ailleurs aussi. Drôle d’histoire, en effet, que celle qui provoque cette colère : les maires (mais pas les adjoints) des communes de moins de 1000 habitants, viennent de se voir imposer, à dater du 1er janvier de cette année, de se rémunérer au plafond des indemnités auxquelles ils avaient jusqu’ici droit : soit autour de 650 euros (brut) pour les communes de moins de 500 habitants et autour de 1 100 euros pour celles de 500 à 1 000 habitants.

"Ça n’est pas concevable, dit Béatrice Martin, maire de Gigors-et-Lozeron, dans le contexte de restrictions budgétaires que nous connaissons actuellement. Notre conseil a pris une délibération demandant le maintien des anciens taux d’indemnisation. Nous allons voir comment va réagir la préfecture." De même, André Bigot, élu d’Autichamp est très en colère : "Notre budget explose : la somme désormais consacrée aux indemnités sera deux fois celle consacrée à l’éclairage public. Ça ne va pas du tout !".

Pour bien comprendre ce qui se joue là, il faut entrer dans les détails. Jusqu’à présent, la plupart des maires de ces petites communes ne touchaient pas du tout la totalité de l’indemnité à laquelle ils avaient droit. Seulement un tiers à Autichamp, par exemple, et il était fréquent que des maires ne perçoivent que la moitié. Soit ils reversaient la différence au budget communal, soit une partie allait aux adjoints qui sont très mal indemnisés. Bref, dans la limite d’une enveloppe déterminée par la loi, ils faisaient ce qu’ils voulaient. Et c’était bien la moindre des choses puisque les indemnités de fonction sont imputées au budget communal. Or, la décision qui fait suite à une loi du 31 mars 2015 impose la mesure sans que les élus ne puissent rien faire...

(...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 19 février 2016

Nous utilisons des cookies sur notre site web. Certains d’entre eux sont essentiels au fonctionnement du site et d’autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience utilisateur (mesure de l'audience). Vous pouvez décider vous-même si vous autorisez ou non ces cookies. Merci de noter que, si vous les rejetez, vous risquez de ne pas pouvoir utiliser l’ensemble des fonctionnalités du site.