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Les Anysetiers de la Drôme soutiennent le petit Elio

Un chèque de 2000 euros a été remis aux parents du garçonnet.

C’est une vertu méconnue de l’anis étoilé. Le samedi 4 septembre, l’Ordre international des Anysetiers et sa commanderie dans la Drôme ont remis aux parents du petit Elio, 3 ans, un chèque de 2 000 euros. Une action de bienfaisance qui permettra à ce petit garçon atteint d’une grave maladie de bénéficier de soins adaptés à sa situation.

En février 2020, Elio a été atteint d’une méningite à méningocoque B avec purpura fulminant. Une pathologie dont le nom seul suffit à effrayer, et qui est en effet particulièrement grave. Une méningite qui n’atteint pas les méninges, mais le sang et, donc, tous les organes. Après un coma de 8 jours, le petit garçon s’est vu amputé des deux jambes et a dû mettre sa petite enfance entre parenthèses pendant plus d’un an.

En ce samedi 4 septembre, à la Maison XV, entouré de ses parents et de membres de sa famille, le garçonnet a retrouvé le sourire. Marine, sa maman, installée à Alixan, explique à l’auditoire que la maladie est aujourd’hui stabilisée et « ne peut plus s’aggraver ». « On a passé le plus dur », raconte-t-elle, la voix nouée. Debout sur ses deux prothèses, le petit Elio court des bras de ses parents à ceux de son grand-oncle et de sa grand-tante. Ce sont eux qui ont eu l’idée de solliciter l’aide de la Commanderie des Anysetiers du Comté-du-Valentinois, à laquelle ils appartiennent.

Une demande de soutien à laquelle les Anysetiers, dont la devise est « aider et donner de l’espoir », ont bien volontiers accepté de répondre. Danielle Pieragostini, grandmaistre de la Commanderie, s’est dite « très sensible au problème rencontré par Elio et ravie de l’accueillir avec sa famille ». Les Anysetiers leur ont remis un chèque de 2 000 euros (1 000 euros de la Commanderie, 1 000 euros de l’Ordre international des Anysetiers) en présence de Gilbert Bouchet, sénateur de la Drôme, lui-même membre de l’Ordre.

La soirée s’est achevée autour d’un apéritif - anisé, bien entendu - et d’un dîner servi sur la terrasse de la Maison XV.

Martin Chouraqui

Article publié dans Le Crestois du 17 septembre 2021